Quelques astuces pour être moins susceptible

Quand on s’offusque pour un sujet banal, c’est notre relation sociale qui en pâtit. L’hypersensibilité peut être génétique. Elle peut également être le fruit d’une expérience qui nous a profondément marqué. Ce trait émotionnel risque pourtant de nous heurter avec nos proches (famille, amis ou collègues). D’où l’importance de canaliser notre nervosité. Mais qu’on ne s’emballe pas. On n’y arrive pas en un claquement de doigts. Vaincre son hypersensibilité prend du temps.

Éviter le refoulement

Le refoulement a un effet boomerang émotionnel, ce qui est très dangereux. Vaudrait-il mieux s’autodétruire que de dire ses quatre vérités à une connaissance ? De toute façon, les amertumes qu’on tait au fur et à mesure s’accumulent. À un moment ou un autre, cette accumulation se traduit par une explosion de colère. Et c’est dans une situation pareille que vos proches vous diront qu’ils ne vous reconnaissent pas.

S’exercer petit à petit à l’affirmation de soi

Commencez par raconter à vos proches ce qui vous tourmente l’esprit. Puis, régulièrement, adressez-vous à vos voisins de pallier. Ou inversement, osez leur dire non sans vous justifier. Inspirez-vous des politiques : ils excellent en la matière.

Adressez-vous de temps à autre à des inconnus, par exemple pour demander l’heure ou le chemin. Lors de vos journées shopping, attirez l’attention du vendeur et critiquez son produit. Il s’efforcera de vous convaincre d’acheter mais tournez-lui littéralement le dos. Le but d’un tel exercice est que vous gagnez en assurance. En faisant perdre son temps au vendeur, vous lui faites savoir que vous existez !

Soyez autonome

Soyons clairs, il ne s’agit pas de vivre en autarcie. D’ailleurs, de récentes études ont prouvé que la solitude impacte négativement notre santé.

Être autonome, c’est déjà avoir un espace et du temps pour soi. Vous n’êtes pas la marionnette de vos amis ou collègues. Cette indépendance renvoie également à la faculté de se faire sa propre opinion. Quitte à surprendre vos proches, prenez régulièrement des décisions sans les « consulter ». Si vous avez sérieusement besoin de conseils, adressez-vous à une connaissance que vous côtoyez peu fréquemment.

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Le langage gestuel

Notre regard, notre intonation et nos gestes disent tout haut ce que nous pensons tout bas. Une personne ayant une certaine assurance ne fuit pas les regards. Il est même conseillé de jouer avec. Par exemple, un regard insensible reflète que vous n’êtes pas convaincu des idées avancées. Cela donne une certaine autorité puisque vous exigez des arguments qui tiennent la route avant de vous lancer dans l’aventure. Faites régulièrement un exercice similaire pour votre posture et votre intonation.

Et si vous pouviez devenir un chef de bande ?

Vos emportements sont aussi intenses que ceux de Manuel Valls et Emmanuel Macron ? Ces deux hommes ont au moins, en commun l’affirmation de soi. Ils n’ont pas peur des clashs avec les détracteurs ou les journalistes.

Concernant le leadership, c’est le groupe qui fait le leader et ce, en fonction d’un contexte précis. Vos proches ne vous suivront que si vous avez du cran. Donc au-delà des paroles, vous devrez prendre des initiatives. N’oubliez pas de jouer avec le symbolique. Si un ami vous boude, ne vous empressez pas pour lui envoyer un SMS d’excuse.